jueves, 26 de mayo de 2011

Veintiuno12 Taller Gráfico y Espacio de Acompañamiento

Veintiunodoce nace como un guiño entre amigos y colegas, psicólogos, acompañantes, aficionados a la gráfica, un encuentro producto de estos recorridos y una apuesta en relación a la clínica. Hace algunos años contábamos al menos con eso, con la posibilidad de pensar y hablar de esto, de nuestra práctica y del trabajo en dispositivos de salud mental y en los efectos e implicancias que esto tenía. La inquietud de trabajar en las condiciones que pensábamos y sosteníamos cotidianamente, y el modo en que podría producirse una acogida a una demanda singular en un espacio colectivo.

Sin nombrarse como Veintiuno12, este espacio que iba configurándose como de acompañamiento tenía por objetivo proyectar en determinadas instituciones de salud mental y discapacidad ciclos de cine y realizar talleres con películas y fotografías. Luego de esto surge la propuesta de proponerlo como un taller permanente en el Centro de día: Azud, llegamos a mudar cosas a la institución para comenzar pero algunos encuentros que se irían produciendo con la gráfica y la imprenta van acercando el proyecto a otros rumbos. Cada alternativa que íbamos diseñando de una manera u otra nos llevaba a pensar en precisar un lugar para realizar las actividades y el alojamiento de concurrentes a dichos espacios. Luego de casi dos años de habitar como lugar de trabajo una cochera y de la exploración de la serigrafía, el dibujo y la imprenta es que alquilamos una casa para instalar el taller y configurar el espacio de acogida y acompañamiento.

Se trata ya de una casa, acondicionada como tal, donde pasa a funcionar el espacio de acompañamiento y el taller de serigrafía e imprenta.
Como espacio de acompañamiento diremos que nuestra apuesta radica en alojar una singularidad como parte de un espacio colectivo. Un acompañamiento es ante todo un trabajo sobre la vida cotidiana, sobre todo eso que sucede por estar en el mundo. Lo cual implica para nosotros dar lugar no solo a un oficio sino también a una charla, a una merienda, a un momento de música, de cine, de fotografía, una salida, en fin a aquello que pone en juego el deseo y la particularidad de cada individuo.

Por otra parte pensar un taller de serigrafía e imprenta es para quienes desarrollamos este proyecto, un espacio en el cual un cierto número de individuos puedan ir abordando simultáneamente las implicancias de la vida cotidiana y el uso del tiempo libre como así también la facilitación en la inscripción e incorporación del oficio y sus procesos. En lo específico de nuestro proyecto, es una tarea que a lo largo de la historia, desde su invención ha contribuido a fomentar, preservar y dar a conocer diversos tipos de actividades culturales, sociales, políticas y científicas. Es decir, siendo participe fundamental en una sociedad.

sábado, 26 de marzo de 2011

Roger Gentis - Ecrire un pack

Proximamente pondremos la traducción
saludos
21doce

Réflexions / Ecrits / Roger GENTIS
Ecrire un pack

Roger GENTIS - Extrait de EMPAN n. 11 Juin 1993 pp. 61-64
 
Je vais expliquer comment on fait un pack. Selon moi, outre le patient bien sûr, il faut au moins être trois.

Les draps mouillés sont disposés sur un matelas, à même le sol. Le patient s'allonge sur eux, dévêtu - entre deux des soignants. Ceux-ci agissant de façon symétrique et coordonnée, enveloppent rapidement le patient dans les draps, suivant un plan concerté, puis le recouvrent d'une couverture, et se déplacent enfin pour s'agenouiller l'un à la tête, l'autre aux pieds… Je parlerai ici du troisième, qui depuis le début est assis à une petite table, un peu à l'écart, de quoi écrire devant lui. Il a même d'ailleurs peut-être commencé à prendre des notes, s'il a remarqué dans le comportement des autres (les soignants comme le patient) des choses qui lui semblent intéressantes - toutes les paroles seront en tout cas consignées. Et ainsi se poursuit, pendant trente, quarante minutes ou davantage, la séance.

Une fois le patient dépaqueté, séché, bouchonné, revêtu, il arrive qu'une conversation s'engage - ou se poursuive, entre lui et les deux qui l'ont "accompagné". Le troisième s'est déjà retiré - ou alors il a abandonné plume et papier et participe simplement à la conversation : il n'est plus en place de secrétaire. Mais une fois le patient reparti, les trois soignants vont parler entre eux de ce qui s'est passé, et d'autres notes seront prises (peu importe par qui) au cours de cette discussion. Toutes ces notes seront ensuite reprises en réunion d'équipe. Non qu'elles y soient relues intégralement, si ce n'est peut-être à l'occasion, lorsqu'il est survenu dans la séance quelque chose de nouveau ou de décisif - ou alors lorsque l'équipe de soins, parvenant mal à saisir ce malade, se penche sur toutes les observations susceptibles de l'éclairer.

Mais la plupart du temps, la séance de packing représente pour l'équipe soignante un moment parmi d'autres où il s'est passé quelque chose, et tous ces moments doivent être repris, commentés et articulés entre eux dans le discours collectif. Mais pourquoi donc un secrétaire? Deux soignants ne suffiraient-ils pas, ne seraient-ils pas capables de parler de ce qu'ils ont vécu et observé avec le patient, entre eux et avec l'équipe ? Sans doute - mais il y manquerait quelque chose dans la mise en scène : une présence de l'écriture, en tant qu'écrit et en tant qu'acte, dans l'espace de la séance. La fonction de secrétaire est pour moi inhérente au dispositif, elle fait partie intégrante du cadre thérapeutique.

1 On voit que cet agencement reproduit de façon analogique un modèle bien connu : celui de la relation primaire, aux premières semaines de la vie, de l'enfant avec ses parents.
Dans ce modèle, tel que l'a par exemple décrit Bion, la mère est avec l'enfant (l'enfant, qui n'a pas encore accédé au langage verbal) dans un corps à corps, et ce qu'elle perçoit de lui dans une espèce de rêverie (les "éléments béta", dit Bion, informes et inorganisés) elle les élabore mentalement (c'est ce que Bion appelle la "fonction alpha")- et le soir, lorsque le père rentre au cottage après une dure journée de travail (et si ça se trouve, après un tour quand même au pub avec les copains), elle pourra lui raconter au coin du feu ce qu'a fait sa fille ou son fils - elle a mis des mots, un sens dans ce chaos d'indices et d'affects auquel elle a été soumise le journée durant. Et bien sûr, c'est en parlant avec le père qu'elle trouve les mots pour le dire - même si, anticipant sa venue, elle s'est dit (parlant avec lui dans sa tête): "tiens, quand il rentrera, je lui dirai ceci ou cela".
Ce modèle n'est qu'' un schéma: on peut imaginer que la "mère" n'est pas la vraie mère, mais une grand-mère ou une nourrice, voire le père en personne - et que ce n'est pas au "père" que la "mère" raconte sa journée, mais à sa propre mère, à une soeur, une amie, peu importe (l'intérêt du père, c'est qu'il quitte le foyer tous les jours, qu'il va à son travail, qu'il y retrouve des collègues, et des copains au bistrot et des voisins dans le R.E.R., et qu'il raconte à son tour, à qui veut l'entendre et en les enjolivant quelque peu, entre les commentaires du match de foot de la veille et les derniers tuyaux du tiercé dominical, les exploits de son fils ou les coquineries de sa fille).
Dans ce schéma, il faut donc entendre "mère" et "père" comme des places et des fonctions, qui ne sont pas forcément occupés par le père et la mère réels. Il est clair que, dans le dispositif thérapeutique que j'ai décrit, le secrétaire occupe la place du "père" entant qu'il représente l'extérieur, et d'abord le collectif soignant. Si le patient s'informe sur sa présence, sur sa fonction,il apprendra ce que j'ai dit plus haut: ces notes vont servir à parler de la séance, entre ceux qui sont ici et d'autres qui n'y sont pas, mais que le patient connaît pour la plupart. Dans l'ici et le maintenant de la séance, le secrétaire réfère à un ailleurs et à un plus tard. Vacuole certes que la séance de packing, bulle régressive peut-être - mais néanmoins articulée à un dehors, sur le plan spatial et dans l'axe temporel : un dehors instituant, ou sont calculées, fixées, préétablies les coordonnées spatio-temporelles de la séance elle-même, et des autres séances - de la thérapie.
Ailleurs donc du symbolique, où règnent (à commencer par l'horaire, le calendrier, la langue) les innombrables conventions qui permettent aux gens de vivre ensemble - et d'abord de nous retrouver en ce lieu, pour ce travail, ici et maintenant. Ici et maintenant de l'immédiateté, peut-être, voire de l'atopie, de l'achronie qu'on dit caractériser le processus primaire ("je ne savais plus bien ou j'étais", dira par exemple le patient - "cinq minutes ou une heure, je suis incapable de dire combien ça a duré"...) - lieu hors-lieu temps hors-temps peut-être (temps du songe, gîte où songer- et la présence du secrétaire libère les autres du souci d'enregistrer, leur permet de se laisser aller à leur rêverie), mais concédés par le socius, institués par des conventions préalables - ici et maintenant déterminés, balisés ailleurs, auparavant.
2 L'écriture, donc : une espèce de fil d'Ariane, comme le câble téléphonique qui relie au monde des hommes le plongeur dans sa cloche, ou le spéléologue exilé dans les entrailles de la terre.
L'assurance que ça communique, qu'on peut s'éloigner et en revenir: fil d'Ariane, fil du fort-da, de l'enfant à la bobine. Fil du il - ou du elle. Le patient - le sujet - s'écrit sous la main du greffier - du tiers : en troisième personne. Mais il me faut ici déplier quelque peu, développer si je puis dire ce dispositif métaphorique cette mise en scène de l'interlocution qu'est à certains égards l'enveloppement mouillé. Trois des protagonistes sont ici en contact : celui qu'on nomme le patient et deux des dits soignants. Contact physique, concret - celui des mains sur la tête, le visage, et d'autres mains sur les pieds du patient. Contact virtuel cependant, quasi contact des peaux séparées par l'infime épaisseur des draps - infime car elle épouse les formes, et se fait ainsi oublier. Synapse autorisant l'osmose si l'on veut, mais préservant de l'épanchement l'un dans l'autre. Ainsi de l'interlocution, du dialogue (Jakobson parle ici de la fonction de contact, qu'il nomme "pathique” du langage) - ainsi de cette activité synaptique (mais d'une synapse qui serait ici réversible) où la langue viendrait en somme en place du drap.
Façon de signifier aussi qu'il n'est pas besoin de parler pour être en contact verbal, pour être dans l'interlocution : le silence y suffit, il exalte même le contact, la dimension phatique de l'interlocution On imagine le drap mouillé comme feuille de silence...Et l'on se tourne maintenant vers le secrétaire de séance - on s'imagine en place de secrétaire : pour percevoir d'abord la distance, l'écart, l'hiatus qui s'est interposé, creusé en regard de ceux-ci, les trois en contact tactile (on remarquera au passage que cet achoppement ne constitue pas un pléonasme - car il d'autres contacts que tactile) - pour bien constater en effet que cette distance, ce hiatus ne coupent pas le contact mais le transposent, le font changer de mode et de registre.
De son pack le patient peut certes interpeller le secrétaire, tenter de l'engager dans un dialogue: tant qu'il est en cette place, le soignant ainsi interpellé (sauf exception à discuter en équipe) ne réagira pas, il ne se laissera pas entraîner dans l'échange du je et du tu - mais c'est le soignant "de tête" qui répondra par exemple à sa place ("tu vois bien: il écrit"), le désignant ainsi "en troisième personne". Cette troisième personne, ce il, et ce elle, c'est celui que les grammairiens arabes, rappelle BENVENISTE, notamment "l'absent" : absent du dialogue, de l'échange entre les deux "premières personnes", entre "je" et "tu" - celui dont on parle, dont parlent ceux qui parlent entre eux, scène primitive installée au coeur de l'interlocution (en fait, le fantasme de scène primitive figure, met en scène cette structure, - ce pourquoi, fantasme de l’origine, il est aussi considéré comme originaire).
Car cette "troisième personne", ce tiers dont la distance figure, met en scène l'hiatus irréductible, le saut qu'il y a du je/tu au il - ce tiers en place de il, absent du dialogue dans son irréductible proximité, dans sa présence physique même (visible, audible) - ce tiers occupe, dans cette mise en scène, ce qu'on pourrait appeler le lieu du il : ce lieu où le sujet du je/tu, le sujet du dialogue, vient à se représenter sous la forme d’un il.
Visible, audible: lieu d'où l'on peut être vu, entendu - mais lieu indéfini toutefois, puisqu'en ce lieu je demeure un il quelle qu'en soit la distance : serait-ce à des années-lumières qu'en ce lieu on parlerait de moi. On parle de moi... Lieu d'où je peux me voir donc, ou du moins m'imaginer. Lieu où le sujet, comme dit la grammaire, se réfléchit - où le je, le sujet grammatical, transmute en objet, en me, en moi (et tout aussi bien le tu en te, en toi - le sujet à qui l'on s'adresse en objet dont on parle).
3 "Vous parlez de moi..." : je m'adresse ici à ceux qui hantent ce lieu de l'absent, je les interpelle en tant que sujets - et en constituant ces autres comme vous, comme sujets dans un dialogue que j'initie, je me constitue en tant qu'objet, en tant que moi : ce il dont vous parlez entre vous et dans lequel je me reconnais.
Tel peut-être schématisé le miroir de l'interlocution. IL, l'absent.. Curieuse absence en vérité, où l'on peut se demander ce qui est re-présenté : bien avant d'être au monde, j'existais en tant que "il" Avant toute présence physique en ce monde,je me trouvais ici "représenté" - "pré-représentè", devrait-on plutôt dire. Présent en tout cas sur certain mode, plus fondamental peut-être que ma présence effective en ce monde, au monde et à moi-même. Bien avant ma naissance, on parlait déjà de moi - de tout temps peut-être, depuis (peut-être) que les hommes parlent, car le il ou je m'inscris est d'abord celui des généralités : dire que le corps humain comprend une tête, un tronc et quatre membres, c'est déjà parler de moi.
De tout temps, de temps immémorial en tous cas, je suis inscrit dans un univers de représentations. Je souligne ces mots : immémorial et inscrit, car la mémoire est essentielle à l'écrit. Si les représentations collectives, celles qui constituent le monde du sujet à venir, peuvent se transmettre par voie orale, seul l'écrit peut être archivé, scellé, faire référence : mémoire-témoin, mémoire historienne. On parle d'histoire lorsque apparaît l'écriture, et on ne s'est peut-être pas assez interrogé sur ce qui ressemble d'abord à un paradoxe : les sociétés de tradition orale évoluent très lentement, elles restent comme engluées dans la tradition - c'est comme si l'écriture libérait d'un corset, autorisait une liberté de mouvement, de changement.
C'est peut-être (on peut beaucoup gamberger là-dessus) - c'est peut-être comme la station debout libère les mains pour d'autres tâches, l'écriture libère la pensée de la corvée de mémoire : de remâcher et de retransmettre le monde des aînés, sans quoi le monde, dans les sociétés sans écriture, risquerait évidemment fort de se casser la gueule. C'est peut-être que l'écriture humanise le temps - qui n'est plus désormais celui du cosmos mais celui des hommes, le temps de l'histoire : l'écriture désacralise le temps. Elle le met en tout cas au service du pouvoir: le scribe est instrument du prince, du propriétaire, du marchand du maître.
4 Que les représentations collectives soient au service du pouvoir, qui pourrait aujourd'hui en douter? Des pouvoirs, peut-être, car le pouvoir s'est quelque peu fragmenté dans les sociétés démocratiques modernes.
Mais en ce qui concerne mon propos d'aujourd'hui, ceci est après tout secondaire : je suis médecin, je parle thérapie, ce sont au premier chef les représentations médicales et scientifiques qui sont ici en question - les représentations des biosciences et des sciences humaines, celles où je m'inscris, anonymement, dans ma généralité - comme objet de savoir, champ de pratiques, unité statistique...
Qui pourrait nier que le corps médical, le communauté scientifique, l'administration de la santé, le sens commun, le socius, que sais-je? (je ne saurais même dire qui) - exercent sur moi un terrible pouvoir, une contrainte terrifiante quand j'y songe. Car ce moi ou j'ai à me reconnaître, c'est aussi, quotidiennement, dans cet univers de représentations collectives, que j'ai à en repérer les formes. Que dis-je ? c'est de cet univers que, quotidiennement, des images de moi me sautent au visage, m'agressent, me colonisent, me possèdent, me squattent sans me demander mon avis. Qui dit pouvoir dit lutte. Lutte pour le pouvoir, lutte contre le pouvoir. Lutte pour affranchir, pour asservir - les deux étant, comme nous avons amèrement appris, difficilement dissociables. L’écrit est, en ce qui concerne les représentations collectives, le lieu par excellence de cette lutte. Même si (on ne manquera pas de me l'objecter), même Si le pouvoir se combat ici, et se conquiert aussi à la tribune, dans les colloques, les congrès, les symposiums, les lieux de parole instituée(mais de cette parole il reste ce qu'on appelle des actes, et c'est dans l'écrit que tel congrès prendra stature d'événement, fera date dans l'histoire des idées).
Même si l'image audio-visuelle prend aujourd'hui une place expansive dans l'univers des représentations collectives (mais l'image se double, se leste de ses commentaires - et la parole enregistrée peut-être considérée, à plusieurs égards, comme une forme d'écrit). Terrain de ces luttes de pouvoir, de ces conflits de représentations, de cette mémoire chaotique, de cette histoire entrain de se faire : la psychiatrie actuelle, et tout aussi bien le champ foisonnant et apparemment confus des psychothérapies. Assez incroyable kaléidoscope, aujourd'hui, où j'ai à me reconnaître parmi les représentations, les modèles, les images parfois incohérentes que charrient les discours ambiants, et les pratiques qu'ils arment et justifient.
Le packing (et il partage cette vertu avec quelques autres dispositifs thérapeutiques) - le packing est pour moi occasion aménagée de mettre un peu tout ça entre parenthèses, et de reprendre les choses à la racine, au voisinage d'un zéro de la représentation. Ce qui importe pour moi dans cette technique, c'est d'aménager ce que Masud KHAN et OURY appelle une jachère, un espace aussi peu meublé que possible, aussi peu encombré que possible (à l'inverse de notre espace de vie habituel) de représentations, d'images, de théories de toutes sortes - de grilles de lecture où le moindre événement qui émerge en thérapie, à peine a-t-il pointé le bout de son nez que l'on sait déjà de quoi il s'agit, comment ça s'appelle et ce que ça veut dire.
Étouffoir de la représentation qui vous met vite en anoxie, qui vous pompe l'air au point de ne plus trouver le souffle qui nourrit les mots et les articule. A récuser formellement pour faire des packs : le lacanien avec ses graphes, le bioénergéticien avec ses anneaux ou ses çakras, qui d'avance ont enfermé dans leurs constructions théoriques ce corps qui palpite et balbutie, et le sujet qui s'essaye à l'habiter. Ce qui ne peut se faire, lorsqu'il s'agit de psychotiques ou de malades travaillés par des problèmes très archaïques, qu'au contact (aménagé, institué, ritualisé) d'autres corps parlants - que dans un dispositif, une mise ne place analogique de quelques fonctions constituantes précisément articulées, une autre scène où va pouvoir se répéter, se reprendre, se rejouer, dans la contingence vivante de l'ici et maintenant (se rejouer autrement, donc), quelque chose de ce qui, supposons-nous, s'était autrefois mal passé : en dire plus serait abusif et inopportun, car ce serait déjà installer sur la vacance de cette scène, dans cette jachère que nous nous évertuons à préserver, des constructions théoriques, des représentations qui viendraient la semer d'ornières.
5 Aussi bien l'expérience montre-t-elle que lorsqu'un patient évolue cliniquement au cours d'une série de packs, au point d'aller mieux de l'avis général, et du sien en particulier - la plupart du temps personne ne peut dire ce qui s'est réellement passé au point de vue psychodynamique:
les constructions théoriques qu'on ne manque pas de faire de cette évolution peuvent certes être importantes pour le moral des soignants, voire pour la constitution de l'équipe, mais on a l'impression qu'elles ne mordent pas vraiment sur l'essentiel, qui a dû se jouer en sous-oeuvre. Et pourtant: pourtant nous vivons dans un monde de représentations, un monde en représentation, où au sortir du pack le patient aura à vivre lui aussi, à trouver tant bien que mal sa place et son chemin, et à supporter aussi tout ce qui déboule sur lui d'images et de signifiants qu'il est plus ou moins sommé de faire siens, sauf à s'en démarquer, ce qui revient au même.
Un monde de représentations hétérogènes, incohérentes, chaotiques - heureusement dirai-je, bien que cela pose parfois des problèmes: un monde carnavalesque où la sorcière Paranoïa vient proposer sa tentation unificatrice, centralisatrice, compréhensive, totalisante. Miroir du sujet que cent doctrines parallèle ne cessent de disputer, avec des succès locaux, à l'impérialisme de la Médecine. Une psychothérapie qui se veut psychanalytique, comme celles que je m'efforce de promouvoir, n'a pas à ouvrir boutique dans cette foire, à prendre parti dans ce tohu-bohu : la difficulté est de se situer en marge, c'est-à-dire dans une position qui ne soit ni dans, ni en-dehors.
Témoin de ce difficile positionnement, toujours instable, toujours précaire - le secrétaire qui, avec son bloc et son crayon à bille, note au cours de la séance de packing ce qui pour lui semble faire événement. Comme il peut, ce qu'il peut, ce qui peu distinctement émerge et naît là de cette écume relationnelle, il le griffonne et l'inscrit consciencieusement, laborieusement sur ses tablettes, sachant que ce matériel devra être livré, restitué au monde de la représentation en marge duquel il s'est provisoirement (et autant que faire se peut) retiré - et qu'il y parlera peut-être à d'autres : que ce qui s'exprime la, par exemple, de l'existence psychotique, d'autres auront du moins à l'entendre, et à se débrouiller avec comme ils pourront - peut-être en le théorisant, peut-être en révisant leurs représentations théoriques, peut-être en ouvrant une espèce d'inquiétude dans des constructions réputées jusque-là antisismique...
Témoin, sur la scène de la thérapie, de l'univers de fictions et de convictions qui nous permettent de vivre tant bien que mal, dans notre société, en présence proche du réel, l'homme de plume devient alors, peut-être, dans cette société, un témoin de ce scandale permanent, irrémissible, que constitue jusque dans la théorie l'existence psychotique, ou autistique - et tous aussi bien celle des grands alcooliques, des toxicomanes et de quelques autres, un peu plus paumés que la moyenne dans ce que RILKE nommait le monde interprété.
Roger GENTIS
 

 

domingo, 27 de febrero de 2011

Breve Manual de Serigrafía

HISTORIA

No se conoce con exactitud el lugar, ni la época, ni quién inventó este sistema de impresión, muy diferente de todos los sistemas convencionales que se han ido desarrollando a partir del descubrimiento de la imprenta.

La Serigrafía es un procedimiento de impresión que consiste en el paso de la tinta a través de una plantilla que sirve de enmascaramiento, unida a una trama tensada en un bastidor. Desde este planteamiento, siempre se ha pensado que el origen de la serigrafía es el estarcido, es decir, la impresión de dibujos o imágenes, elementos decorativos, letras, etc., dibujados previamente sobre una plantilla que, colocada sobre una superficie, permite el paso de la pintura o tinta a través de las partes vaciadas, pasando por encima una brocha, rodillo o racleta. El descubrimiento del estarcido se remonta a miles de años antes de Jesucristo, pues se ha comprobado que muchas pinturas encontradas en cuevas prehistóricas fueron hechas espolvoreando tierras coloreadas muy molidas sobre bases puestas previamente sobre las paredes.

Los antecedentes más antiguos de este sistema se han encontrado en China, Japón y en las islas Fidji, donde los habitantes estampaban sus tejidos usando hojas de plátano, previamente recortadas con dibujos y que, puestas sobre los tejidos, empleaban unas pinturas vegetales que coloreaban aquellas zonas que habían sido recortadas. Posiblemente la idea surge al ver las hojas de los árboles y de los arbustos horadadas por los insectos. En Egipto también se usaron antiguamente los estarcidos para la decoración de las Pirámides y los Templos, para la elaboración de murales y en la decoración de cerámica y otros objetos.

La llegada a Europa a partir del año 1.600 de algunas muestras de arte japonés, permitió comprobar que no habían sido hechas con el sistema de estarcido, sino con plantillas aplicadas sobre cabellos humanos muy tensados y pegados sobre un marco rectangular. Tanto en el procedimiento de la serigrafía como en el del estarcido, la mayor dificultad era la necesidad de puentes para sujetar las partes interiores de dibujos o letras en su sitio exacto, y ésta solamente podía ser evitado con un segundo estarcido.

La aplicación del sistema de impresión por serigrafía como base de la técnica actual, empieza en Europa y en Estados Unidos a principios de nuestro siglo, a base de plantillas hechas de papel engomado que, espolvoreadas con agua y pegadas sobre un tejido de organdí (algodón) cosida a una lona, se tensaba manualmente sobre un marco de madera al que se sujetaba por medio de grapas o por un cordón introducido sobre un canal previamente hecho en el marco. Colocada encima la pintura o la tinta, se arrastraba y presionaba sobre el dibujo con un cepillo o racleta de madera con goma o caucho, y el paso de la tinta a través de la plantilla permitía la reproducción de las imágenes en el soporte.

Con esta técnica se empezó, en un principio, a estampar tejidos, sobre todo en Francia, dando origen al sistema de estampación conocido por "estampación a la Lyonesa", con características parecidas pero diferentes al sistema de serigrafía. La invención de una laca o emulsión que permitía sustituir el papel engomado sobre el tejido con una mayor perfección en la impresión, inició el rápido desarrollo de este procedimiento.

Al principio, pequeños talleres en Europa y en Estados Unidos que aparecían con gran rapidez, empezaron a realizar los primeros trabajos. Inicialmente, lo que parecía un sistema elemental de reproducción animó a muchas personas a empezar estos trabajos; sin embargo, la falta de técnica y de medios y el no proseguir con las investigaciones necesarias para la mejora del procedimiento, los desanimaba hasta que lo dejaron definitivamente.

En el transcurso de la 2ª Guerra Mundial, los Estados Unidos descubrieron lo apropiado de este sistema para marcar material bélico tanto en las fábricas como en los propios frentes de guerra, habiéndose encontrado restos de talleres portátiles una vez acabada la contienda.

El desarrollo de la Publicidad y el trabajo industrial en serie a partir de los años 50, convirtieron a la serigrafía en el sistema de impresión indispensable para todos aquellos soportes que, por la composición de su materia, forma, tamaño o características especiales, no se adaptan a las máquinas de impresión de tipografía, offset, huecograbado, flexografía, etc. La impresión por serigrafía es el sistema que ofrece mayores posibilidades, como iremos viendo posteriormente, pues prácticamente no tiene ningún tipo de limitaciones.

La palabra serigrafía tiene su origen en la palabra latina "sericum"(=seda) y en la griega "graphé" (=acción de escribir, describir o dibujar). Los anglosajones emplean el nombre de Silk-screem (pantalla de seda) para las aplicaciones comerciales e industriales, y el de Serigrafía para la reproducciones artísticas, aunque en la actualidad se ha impuesto este último para todas las técnicas de impresión que tienen su origen en el tamiz, sea del material que sea: orgánico, sintético, metálico, etc.

Este sistema, por sus especiales características, permite imprimir sobre cualquier soporte: blanco, transparente o de color, grueso o fino, áspero, rugoso o suave, de forma regular o irregular, mate, semimate o brillante, pequeño o grande, de forma plana o cilíndrica, y se pueden emplear todo tipo de tintas, previamente formuladas de acuerdo con los materiales en los que se va a imprimir, con diferentes gruesos de capa por depósito de tinta, calidades opacas, transparentes, mates, semimates, brillantes, fluorescentes, reflectantes, barnices y lacas, vinílicas, acrílicas, gliceroftálicas, catalépticas o de los componentes, al agua, etc. Se aplica sobre cualquier tipo de material: papel, cartulina, cartón, cuero, corcho, metal, madera, plástico, cristal, telas orgánicas o sintéticas, fieltro, cerámica, etc., y sin ninguna limitación en el número de colores planos o tramados, pudiendo hacerse la impresión manual o por medio de máquinas.

Hoy día la perfección de este sistema es prácticamente absoluto, teniendo mayor calidad cromática y resistencia que otros sistemas más conocidos y la única limitación en la impresión de colores tramados o cuatricomías que la lineatura que se emplee en la selección. La aparición de los tejidos de poliéster, mallas metálicas de gran finura y resistencia, emulsiones y películas para clichés, ha permitido lograr una perfección en la impresión que la colocan en igualdad de condiciones con otras técnicas más sofisticadas y costosas.

APLICACIONES

Sería difícil llegar a un detalle completo de todas ellas, ya que evoluciona de forma continua precisamente por sus posibilidades de aplicación en cualquier tipo de soporte. Por tanto, vamos a detallar sólo las más utilizadas:

• En la reproducción de obra de arte. - Pinturas, dibujos, carteles,, etc.
• En la estampación de tejidos. - Camisetas, vestidos, telas, corbatas, material de deporte, calzado, lonas, y en todo tipo de ropa.
• En la impresión de plásticos. - Marquesinas, paneles, elementos de decoración, placas de señalización y marcaje, tableros de control, etc.
• En la impresión de madera y corcho, para elementos de decoración, puestas, muebles, paneles, etc.
• En la impresión de calcomanías y pegatinas. - Calcomanías al agua y secas, pegatinas en complejos o materiales autoadhesivos (papel y cloruros de polivinilo), calcomanías vitrificables para la decoración de azulejos , vidrio y cerámica.
• Decoración de cristal, para espejos y material, para todo tipo de máquinas recreativas y de juego, y en cilíndrico para frascos, botellas, envases, jeringuillas, ampollas, vasijas, etc.
• Para el flocado de todo tipo de materiales, en este caso el adhesivo se aplica también por serigrafía.
• En la producción de cartelería mural de gran formato, las vallas de publicidad exterior, por la resistencia de las tintas a los rayos ultravioleta.
• En todo tipo de materiales para decoración de escaparates, mostradores, vitrinas, interiores de tiendas, y, en cualquier escala, elementos de decoración promocionales y publicitarios.
• Decoración directa por medio de esmaltes y vitrificables de barro, cerámica, porcelana, etc.
• Etiquetas en aluminio, cartulinas, cueros, tejidos, etc.
• Producción de circuitos impresos.
• Decoración de corcho y madera.
• Rotulación y marcaje con transportadores para vehículos y material de automoción.
• Impresión de cubiertas para carpetas, libros, etc.

LOS MARCOS Y SU TENSADO

En serigrafía se utiliza como portaclisé un tejido en malla, el cual se tensa sobre un marco para asegurar una alta y pareja tensión logrando de ese modo una imagen impresa impecable. Los marcos pueden clasificarse de la siguiente manera:

• Material: marcos de madera o metálicos (acero o aluminio).
Madera: Hoy en día prácticamente en desuso debido a las características inestables del material frente al agua, los disolventes así como su fácil deformabilidad.
Acero: Se emplea por su mayor rigidez y robustez en perfiles huecos de sección cuadrada o rectangular. Deben protegerse contra la corrosión mediante galvanizado o pinturas apropiadas. Tienen el inconveniente de su gran peso.
Aluminio: Más ligero que el acero y resistente a la corrosión, le hacen el más empleado actualmente. Algunos perfiles de aluminio tienen las paredes verticales reforzadas para conferirles mayor rigidez.
Como norma general tanto para los bastidores de acero como de aluminio, se deberá cuidar que las soldaduras sean planas.

• Técnica de tensado: marcos sencillos o de autotensión. Estos últimos fueron una gran innovación en el proceso de impresión en serigrafía pues permiten modificar durante dicho proceso la tensión del tejido según lo requiera el trabajo específico de que se trate (de gran precisión) o incluso corregir el registro si fuera necesario. El mecanismo empleado para esta operación puede ser a base de barras de flotación o rotación, efectuando el ajuste girando las tuercas que a su vez hacen girar dichas barras en las que se va enrollando la malla. Ofrecen el inconveniente de su mayor costo así como su gran peso sobre todo para grandes formatos.

• Perfil del marco: Cuadrado, rectangular achatado, triangular y de perfil especial. El tamaño de los marcos está definido en función del tamaño del cliché a reproducir. Los márgenes que quedan entre éste y el borde interior del bastidor se llaman tinteros y éstos oscilan entre los 15 cm. Para los formatos más pequeños y 30 cm. Para los más grandes.

Los marcos pueden ser de diferentes formas, tamaños y materiales, pero todos tienen que tener dos cualidades fundamentales: RIGIDEZ Y PESO ADECUADO

Rigidez: La rigidez es la más importante de las dos cualidades antes mencionadas. Para que la malla que se fija y tensa al marco no se deforme y por tanto pierda tensión, éste tiene que ser lo suficientemente robusto ya que las tensiones a las que se trabaja hoy en día pueden alcanzar los 30 Kg./cm. La pérdida de tensión de la malla provoca variaciones en el registro y mala definición de la impresión.

Peso: El peso de la pantalla es un factor importante ya que debe ser manejado por el ó los operarios en el proceso de la impresión con relativa facilidad.


TEJIDO O MALLA

La pantalla es la base de la serigrafía. Está formada por un tejido (especialmente confeccionado) tensado sobre un marco. Este tejido es el elemento primordial para la correcta impresión puesto que ésta se hace a través de la malla de dicho tejido y esto es así por varias razones:

1. Porque es lo que ha dado nombre a la serigrafía.
2. Condiciona las características del trabajo a imprimir.
3. Determina la calidad del trabajo impreso.

Dada la gran cantidad de tipos y calidades de mallas existentes, es importante la elección correcta de éstas para conseguir buenas estampaciones. Para la correcta selección de la malla, se han de tener en cuenta fundamentalmente dos consideraciones: El depósito de tinta y La imagen a reproducir.

Tejidos sintéticos: Las fibras sintéticas se podrían agrupar en dos grandes grupos; las poliamidas (Nylon) y los poliésteres (Terylene). Estas fibras ofrecen una serie de ventajas como son:

1. Son fibras monofilamento y de muy poco grosor, por lo que se pueden confeccionar mallas muy finas.
2. Gran resistencia al desgaste mecánico lo que supone mayor durabilidad.
3. Gran estabilidad dimensional (especialmente el poliéster)
4. Resistencia a la abrasión tanto de los productos químicos utilizados en su recuperación y limpieza
como de los disolventes.
5. Gran uniformidad en su fabricación pudiendo conseguir tejidos de gran finura.

Las mallas sintéticas se clasifican según dos parámetros: 1) Por el número de hilos por centímetro de borde del tejido que varía de 12 a 200; y 2) Según el grado de densidad de los hilos, se nombra con las letras:

HD Fibra espesa y fuerte
T Fibra normal
M Fibra mediana
S Fibra ligera de diámetro pequeño

Con la combinación de estos dos parámetros, se definen las diferentes mallas. Cuanto mayor sea el número de hilos, el grado será mas ligero. La densidad de la malla determina el tamaño de la abertura de ésta. A mayor densidad menor abertura.

TENSADO DE LA MALLA

De todos los métodos existentes para el tensado de las mallas, podemos resumirlos en dos: mecánicos y neumáticos. Mediante el procedimiento mecánico, la malla se fija a las abrazaderas situadas alrededor del bastidor y una vez asegurada a éstas, se procede a dar tensión separando las abrazaderas del marco mediante mecanismos de manivelas que hacen girar tornillos sinfines en ambos sentidos.

El procedimiento neumático emplea una serie de pinzas colocadas alrededor del bastidor a las que se fija la malla mediante mordazas. Dichas pinzas se componen de un émbolo que al aplicarle aire comprimido, se acciona tirando de la malla hacia fuera mientras que la pinza al estar apoyada directamente sobre el bastidor, ejerce una fuerza hacia el interior evitando la deformación de éste.

La fuerza ejercida se controla mediante un manómetro permitiendo que si se montan dos circuitos de aire independientes, se puedan tensar con diferentes tensiones el largo y el ancho de la malla.

MANIGUETA

La manigueta, también llamada racla tiene por función:

- Mover o distribuir la tinta por la cara interior del marco sobre el tejido.
- Rellenar con tinta los lugares abiertos del clisé.
- Presionar la imagen a imprimir sobre el soporte de forma que la tinta se transmita, a través de la malla abierta del tejido al soporte situado debajo del marco.

Una racla consta de un mango (empuñadura de madera, metal o plástico) y de una hoja, una tira plana y recta de goma natural (Neopren) o de plástico (Vulcolian, Ulan). La hoja de la manigueta se pega, se atornilla o se aprisiona en una ranura del mango. Las maniguetas de goma natural presentan un fuerte desgaste cono efecto del roce cuando se usan largo tiempo. Las maniguetas de plástico tienen una mayor resistencia al desgaste.

Hay maniguetas con hoja embutida y también las denominadas “maniguetas de prisionero”, en las cuales la hoja de la manigueta puede quitarse y cambiarse por otra. Se recomiendan maniguetas manuales ligeras, inoxidables y fáciles de limpiar, con mango de aluminio y perfil de apriete para un rápido cambio de la hoja.

Para impresiones manuales de gran formato se prefiere la manigueta articulada, (manigueta para uso con una sola mano), que es una manigueta con guía mecánica pero de empuje manual. La rasqueta propiamente dicha se atornilla en este caso a una especie de brazo móvil que se monta en una deslizadera de acero y mediante el cual se obtiene una conducción exacta durante la tirada. Una empuñadura permite al impresor empujar la rasqueta con una sola mano a lo largo de la deslizadera y sobre el soporte.

Las hojas de la manigueta pueden obtenerse no sólo de distintos materiales, sino también de diferentes grados de dureza y distintos perfiles. Le elección de la dureza, del perfil, y de la altura de la hoja se realiza de acuerdo con la consistencia de la tinta, la lineatura del tejido, la naturaleza superficial del soporte, el espesor deseado de la capa de tinta, la forma del objeto a imprimir, el clisé utilizado, el tema de impresión, y en la impresión manual, la costumbre individual del impresor.

La dureza o elasticidad de las hojas de maniguetas se indica en “Shore”. Se suele distinguir las tres durezas de rasquetas siguientes:

- Blanda: 55 a 65º Shore
- Media: 65 a 75º Shore
- Dura: 75 a 85º Shore

Las durezas mas usuales y recomendables en general se sitúan entre 60 – 70º Shore (media). Las maniguetas mas duras son siempre las más adecuadas en impresiones de grandes formatos, líneas finas, impresiones tramadas, soportes blandos como fieltro, cartón y tintas más densas. Las maniguetas más blandas son adecuadas para las superficies grandes y desigualdades superficiales en el soporte, soportes duros como vidrio, metal y plástico y tintas más fluidas.

Perfil
Las numerosas tareas de la técnica serigráfica exigen que los cantos de la rasqueta se afilen según perfiles especiales. Para los distintos campos de aplicación hay perfiles de rasqueta con:

a) Afilado resto (perfil rectangular) para detalles y líneas finas. Impresión tramada, impresión de contornos nítidos sobre papel y cartón.
b) Afilado recto con cantos romos para cantos para capa de tinta gruesa y opaca, impresión sobre fondos oscuros, tintas luminosas a la luz del día. La impresión no es de contornos tan nítidos como con el afilado recto.
c) Afilado redondeado para mucha carga de tinta, sobre todo en impresión sobre productos textiles y materiales absorbentes.
d) Afilado en bisel para la impresión sobre materiales no absorbentes y duros, como vidrio metal, cerámica y plástico.
e) Afilado en doble bisel para la impresión semiautomática o automática sobre formas redondas o cónicas (impresión de objetos tridimensionales).


El perfil de la rasqueta determina el espesor de la capa de tinta: loas cantos vivos (afilado recto con perfil rectangular) dan lugar a poco espesor de tinta. Las rasquetas romas y redondeadas (afilado recto con cantos romos, afilado redondeado) dan lugar a una mayor carga de tinta.

En la impresión manual normal sobre superficies planas son usuales las rasquetas con afilado recto, que resultan ser suficientes para la mayoría de las tareas de impresión.

TINTAS Y SOLVENTES

Una tinta serigráfica es, básicamente, una composición de Resinas, Pigmentos y Disolventes, destinada a dar color a una impresión determinada.

- La función de los pigmentos es dar el color, propiamente dicho.
- Las resinas tienen como misión el fijar el color al soporte que estamos imprimiendo.
- Los disolventes nos permiten obtener y regular la fluidez adecuada para poder aplicar la dispersión de resinas y pigmentos, mediante el proceso serigráfico.

Los pigmentos son los que nos confieren, aparte del color, las características de transparencia u opacidad y sobre todo de estabilidad a la luz de los impresos.

Las resinas tienen una importancia capital en cuanto a transferir a la tinta las características de anclaje al soporte a imprimir. Las resinas además, confieren a la tinta diversas propiedades, como la de mayor o menor facilidad de liberar los solventes, lo que se traduce en un secado más o menos rápido.

Los disolventes como ya hemos dicho, tienen como función regular la fluidez de las tintas, para permitir su aplicación. Genéricamente, existen tres grandes grupos de tipos de disolventes empleados en las tintas serigráficas.

En las tintas al agua, se emplean como disolventes, el agua, algunos alcoholes y algunos disolventes orgánicos, que actuando como cosolventes, facilitan la formación de película de las resinas.

En las tintas convencionales se emplean disolventes orgánicos, los cuales con una adecuada selección, nos permiten regular el secado de las tintas de acuerdo con las necesidades de velocidad que tengamos. Así mismo algunos disolventes, en la impresión de determinados plásticos como el P.V C. o el poliestireno, nos permiten atacar químicamente la superficie del plástico para mejorar la adherencia de la tinta.

En las tintas de curado por U V. como disolventes se emplean generalmente monómeros, los cuales en el momento de la reacción del prepolímero con los radicales libres del Fotoiniciador, reaccionan así mismo con el prepolímero, pasando a formar parte del polímero final. Una adecuada elección de monómeros, nos permite regular además de la viscosidad de la tinta, una mayor o menor velocidad de curado y una mayor o menor flexibilidad de la película de tinta, entre otras características.

Características autosolventes de las tintas serigráficas

La propiedad de ser autosolvente, en una tinta serigráfica, es un factor muy importante, de cara a facilitar el empleo de la tinta en el momento de la impresión. Esta característica a grandes rasgos, es la posibilidad de que una tinta sea capaz de disolver con facilidad a la misma tinta seca.

La importancia de que una tinta sea autosolvente se explica por el motivo de que si una tinta es capaz de disolver los restos de tinta seca en la pantalla con facilidad, nos permitirá, por un lado mejorar la calidad de impresión impidiendo la obturación de la pantalla y por otro , nos permitirá bajar el índice de evaporación de los disolventes empleados en la formulación de la tinta, aumentando de esta manera, la velocidad de secado de la tinta sobre el soporte.

La importancia de que una tinta sea autosolvente es capital en el caso de la impresión de cuatricomías ya que, si una tinta es capaz de disolverse a sí misma, impedirá el secado de los puntos de la trama, mejorando la calidad de impresión. Para no disminuir las propiedades autosolventes de una tinta, es importante la utilización de disolventes adecuados para diluirla , ya que el empleo de disolventes no adecuados podría disminuir la facilidad de auto diluirse la tinta. Por ello, es importante consultar al fabricante de la tinta cuales son los disolventes más adecuados para diluirla.

Diferentes tipos de secado de las tintas (radiación, evaporación, reticulación)

Las tintas serigraficas, una vez depositadas sobre el soporte, tienen diferentes tipos de secado. El más común de todos es el secado por evaporación. Éste se produce, una vez depositada la tinta sobre el soporte, por la evaporación de los solventes. Esta evaporación puede acelerarse, mediante una aportación de aire caliente, facilitándose de esta manera, la evaporación de los disolventes. Por el contrario, bajas temperaturas, dificultan el secado de las tintas por evaporación. Este tipo de secado, es el habitual en las tintas de impresión de cartelería convencionales.

También puede modifcarse la velocidad de secado en este tipo de tintas, mediante la adición de disolventes a la tinta de un índice de evaporación distinto a los de los disolventes empleados en la formulación de la misma. De esta manera, adicionando disolventes "lentos", retrasaremos el secado de la tinta y por el contrario, adicionando disolventes "rápidos" aceleraremos el secado de la tinta. En las tintas de secado por evaporación, es importante la capa de tinta depositada sobre el soporte ya que lógicamente, cuanto menor sea la capa depositada menos cantidad de disolvente habrá para evaporar, lo que facilitará la eliminación del mismo.

Otro tipo de secado, en las tintas serigrafía es secado por reticulación. Éste se produce, una vez evaporados los disolventes que pudieran haber en la tinta, al finalizar una reacción química, mejorándose substancialmente las características de la película de tinta.

Las tintas más conocidas de secaje por reticulación son las de "dos componentes", las cuales tienen presente en su formulación, una resina capaz de reaccionar con un catalizador que se le incorpora en el momento de la aplicación. En este tipo de tintas, debe tenerse en cuenta el "pot life" o tiempo de vida útil de la mezcla y no emplearse nunca, una vez analizado éste.

Otro tipo de tintas de secado por reticulación, es el grupo de las llamadas "Tintas Grasas". Éste tipo de tintas, una vez finalizada la evaporación de disolventes presentes en la película de tinta, inician una reacción de oxidación con el oxígeno del aire, hasta adquirir las características finales definidas por el formulador.

Otro tipo de secado es el llamado "secado por U V " o secado por radiación. Las tintas que secan por este sistema, cada día tienen más implantación en el mercado serigráfico ya que unen las ventajas de una estabilidad total en pantalla a una gran velocidad de secado.

Este tipo de secado, se produce casi instantáneamente, al formarse una película de Polímero sobre el soporte. Ello viene motivado por el hecho que la tinta está formulada con una combinación de Prepolímeros que hacen la función de ligante o resina, Monómeros, que hacen la función de disolventes para regular la viscosidad, y aparte de los pigmentos y aditivos, un F Fotoiniciador Éste último, al recibir la luz ultravioleta, se descompone bruscamente, formando radicales libres que hacen polimerizar rápidamente al prepolímero conjuntamente con el monómero.

MÁQUINARIA Y PROCESO DE IMPRESIÓN

Para empezar a hablar de máquinas de serigrafía, tendremos que empezar por explicar, como se empezó a realizar este sistema de impresión. Las primeras prensas de serigrafía, se componían de una mesa lisa, donde se le acoplaba un soporte de madera en la parte de atrás y ésta se sujetaba al marco por medio de bisagras, estas mesas son de tipo libro, empleadas para la impresión manual, son el origen de muchas máquinas de impresión que se utilizan hoy en día.

Las máquinas más utilizadas son las de tipo libro, que se denominan también máquinas planas, porque están compuestas de una base de una impresión lisa. Una mesa ensamblada, un sistema de marco para sujetar la pantalla, sistemas para ajustar la distancia del marco con el tablero y ajustes de registro. La base de impresión lisa está hecha de material rígido, su superficie debe de ser totalmente lisa, pues cualquier deformación se acusa en la impresión, al principio se utilizaban láminas de plástico, pero en estos momentos son de aluminio, las más usadas, aunque también se emplea el acero.

El área de impresión será taladrada en intervalos de 1,5 o 5 cm. Para permitir la succión del vacío, el cual controla la sujeción del material a imprimir. La cámara de vacío se cierra en forma de caja con una estructura rígida, que facilita la necesaria rigidez. Se necesita un motor de vacío que absorbe el aire, este va instalado debajo del tablero, sobre unos soportes de goma disminuir las vibraciones, el vacío de la máquina se puede poner en marcha, bien por un interruptor o un pedal, aunque hoy se hace al bajar o subir el marco para así evitar el movimiento del soporte a imprimir.

Se necesita una mesa robusta, (actualmente, todos los fabricantes cuidan este sistema). El sistema de ajuste del marco para las máquinas de libro, para su posicionamiento, tanto abierto como cerrado, se hacen según el fabricante, al principio tenían unas pesas detrás de la parte de la pantalla que se graduaban, según el tamaño del marco, otros sistemas eran de muelles, pero las últimas generaciones se realizan con contrapesos interiores y cadenas y también mecánicamente con motores.

Sistema de guía o marco para sujetar la pantalla.

Al principio las mesas llevaban unos brazos con abrazaderas que sujetaban la pantalla directamente por medio de tornillos, más tarde la forma de sujetar la pantalla era poniéndola encima de un marco ajustable para así poder colocar las pantallas más pequeñas en su interior, aunque lo recomendable es que cada máquina trabaje con el mismo tipo de marco, y así evitar desajustes.

El sistema para ajustar la distancia entre el tablero y la pantalla, que se conoce como distancia de contacto, en las máquinas actuales viene con la propia máquina, tanto delante como detrás, este ajuste del despegue es crítico a la hora de imprimir, ya que influye en la realización de una buena impresión. En las máquinas manuales se solucionaba con unos simples tacos.

Hay dos tipos de registro, el método más usual es el compuesto por un ajuste flotante del tablero, lo cuál permite que se mueva en cuatro direcciones de lado a lado y de adelante a atrás. Realizado este ajuste, se sujeta con el método de seguro, evitando cualquier movimiento. El segundo método, consiste en el movimiento del marco, donde va la pantalla, se efectúa por los ajustes hechos en el ensamblado de dicho marco, moviéndose igualmente en cuatro direcciones.

Ensamblado de la regleta de un solo brazo.

Los tableros de impresión manual es normal que tengan una regleta de un sólo brazo. Esto facilita que el operador imprima áreas muy grandes con una simple pasada. La regleta se introduce en el soporte por medio de tornillos, el brazo corre a lo largo del soporte que cruza la pantalla. El brazo de la regleta, tiene un contrapeso para que cuando se deje de imprimir quede levantado y también para efectuar una buena extensión de la tinta, con una pequeña presión.
Hay tableros verticales que van sustituyendo a los de tipo libro, para evitar que la tinta resbale por la pantalla una vez que se eleva. En estos tableros el movimiento de la pantalla se eleva en posición horizontal por medio de cadenas en los cuatros puntos y mecánicamente. También se asegura la distancia de despegue en cada operación, así como, la colocación de la pantalla.

Este tipo de máquinas se emplean en la producción de grandes formatos, evitando que la tinta resbale al levantarse, quedando el sobrante de tinta en los márgenes laterales, así, evitarnos recoger la tinta, interrumpiendo el ciclo de impresión, en este sistema sólo hay que añadir más tintas cuando convenga.

Pasos básicos de la impresión en serigrafía:

En la siguiente secuencia se muestra de forma muy simple los pasos básicos del proceso de impresión, considerando que ya se dispone de una matriz, tinta y material para Imprimir

1 – Asegurar la matriz y sellar el bastidor.



2 – Situar el material en la posición requerida y colocar topes para el calce.



3 – Poner Tinta.



4 – Pasada de la racleta.



5 – Limpieza de la malla.



MÁQUINAS DE SERIGRAFÍA.

Las primeras máquinas eran sencillas pero gracias al mercado de la serigrafía, cada vez se van haciendo más complejas. Aunque es imposible decir que todas las innovaciones de todas las máquinas, la mayoría constan de las siguientes características:

1 - Marco de acción de libro.
2 - Elevación vertical lisa.
3 - Prensa cilíndrica.
4 - Máquina de impresión contenedores.
5 - Pantallas rotativas.
6 - Máquinas tipo carrusel

MARCO DE ACCIÓN DE LIBRO:

Este diseño está basado en las máquinas manuales sólo que más mecanizado. La pantalla abre y cierra por medio de un mecanismo, mecanizado y sincronizado, con una regleta conducida mecánicamente y un carro para la conducción de la racla.

En la mayoría de las máquinas, la tinta vuelve a la posición de pre-impresión por una guía mecánica. Esta regleta va colocada detrás de la racla. El ángulo y la presión de la regleta y de la racla se debe aplicar para efectuar una perfecta uniformidad de la tinta sobre la pantalla para realizar una buena impresión.

El principio de la impresión comienza con la pantalla abierta, para que así quede la mesa de absorción a la vista con los tres topes o guías para poder colocar el material a imprimir. La pantalla baja y la racla empieza a realizar la impresión forzando la tinta al paso por la malla, cuando termina vuelve a elevarse y la regleta cubre la pantalla de tinta mientras se eleva, y así poder mantener fresca la imagen a imprimir, quedando preparada para el próximo ciclo, se seca el material impreso y se pone el siguiente, empezando de nuevo el ciclo. Estas máquinas son conocidas como máquinas semiautomáticas, donde la acción de la pantalla y la impresión está mecanizada, pero el material a imprimir se coloca manualmente.

Hay máquinas ¾ automáticas, en las cuales solo se realiza la operación de colocar el papel, el resto, impresión y secado del material, se hace mecánicamente. También las hay automáticas, donde la entrada del material hasta su aplicación, se hace mecánicamente.

ELEVACIÓN VERTICAL PLANA:

Este sistema es el que la pantalla se eleva verticalmente de la base de impresión y su posición en horizontal a lo largo del ciclo de impresión. El control de la tinta es más eficaz y el ciclo de impresión es más rápido, ya que la pantalla sólo se eleva unos 3 m/m para permitir la alimentación.

Las características básicas de esta máquina son similares a la anterior, variando la entrada y salida del material a imprimir, hay dos tipos de máquinas de subida vertical. Una es que la base de impresión es estacionaria, donde se coloca el material en los tacones, baja la pantalla y el material es arrastrado por las pinzas a las cintas transportadoras del secadero, este sistema es tanto para máquinas, ¾ como automáticas. La segunda forma, es la que el tablero sale de su posición, para permitir un mejor ajuste de los materiales, volviendo hacia dentro, donde sigue el proceso de impresión.

La ventaja del sistema de registro en las dos modalidades expuestas, es que, la velocidad de la máquina no está limitada por la velocidad del operador, ya que mientras estás alimentando la máquina, la secuencia de impresión está teniendo lugar, sí añadiéramos un alimentador automático, esta máquina puede ser transformada en una casi automática.

La velocidad de la máquina varía, ya bien, sean ¾ o automáticas, también varían el tamaño, con áreas más pequeñas, más velocidad, a mayor tamaño baja un poco dicha velocidad, por lo tanto se fabrican máquinas de todos los tamaños.

MÁQUINAS CILÍNDRICAS:

Es un concepto diferente de la prensa plana, estás máquinas están compuestas por un tambor de vacío y perforado que tiene la guía en la parte superior del cilindro. La regleta y la racla permanecen fijos, mientras que lo que se mueve es la pantalla.

El agarre y ajuste del material funciona por medio de cintas que lo lleva hacia el tambor, donde es agarrado por las pinzas. Estas lo sostienen en contacto mientras se imprime. Debido a que el cilindro rota bajo la pantalla y ésta se mueve a través de su ciclo de impresión, forzando la racla a la tinta a pasar a través de la pantalla.

Al final de la secuencia de impresión, la hoja impresa se suelta de la pinza pasando a una cinta transportadora y el cilindro retorna a recoger otro pliego y así sigue el ciclo. Estas prensas cilíndricas suelen ser totalmente automáticas, pues hacen todo el ciclo automático, las hay con cambio pantallas automático, aunque las más usuales son de cambio de pantalla a mano, debido a que las pantallas, estas tienen un mecanismo de registro, los cambios de colores se pueden efectuar con un ajuste mínimo. Estas máquinas dependiendo del tamaño pueden alcanzar hasta velocidades de 4.000 impresiones hora.

MÁQUINAS DE IMPRESIÓN PARA OBJETOS CILÍNDRICOS:

Estas máquinas están diseñadas bajo el principio de la forma cilíndrica. El cilindro de impresión se reemplaza por el cilindro que sujeta la botella o el objeto a imprimir, el cual está soportado desde abajo por sujeciones de rodillo.

La acción es exactamente la misma que las máquinas cilíndricas, la pantalla se va deslizando por encima del objeto a imprimir y éste va rodando, mientras la regleta y rastrillo, que están en el interior de la pantalla, fuerzan la tinta para su paso.

Estas máquinas se fabrican en gran variedad de tamaños, para poder imprimir desde el más pequeño objeto como puede ser un tapón o bote de perfume hasta tambores para líquidos más grandes. Normalmente se diseñan para ajustarse a los soportes de los envases, lo cual permite gran variedad de tamaño y formatos específicos.

MÁQUINAS DE PANTALLAS ROTATORIAS:

Son diferentes a los principios convencionales de serigrafía. Aquí la pantalla tiene la forma de cilindro perforado sin cortinas, hecho de un metal ligero, que le da la rigidez y solidez por los dos aros de metal que tensan, lo que hace que se quede fija. La regleta está hueca, permitiendo que la tinta pase directamente a través de la pantalla, es decir, la tinta va en el interior de la pantalla como así la regleta.

Como la pantalla rota alrededor de la base estacionada, el soporte a imprimir, es forzado a través de la abertura, de la pantalla por debajo de la banda. Las pantallas rotatorias están hechas como las pantallas convencionales, con distintas aberturas de malla.

Hay que tener en cuenta la abertura de la malla y la densidad, pues alguna vez se emplea una malla distinta, es posible que varíe la densidad media que se deposita sobre el material a imprimir. Sin embargo, el principal control es lograr el perfecto ajuste de la racla sobre la pantalla.

El emulsionado también tiene influencia en el depósito medio (también ocurre en el sistema convencional). Los clichés se graban en la pantalla por el método de fotoemulsión directo y por la acción de láser directo. El procedimiento es similar en principio a la fabricación de clichés directos convencionales. Pero requiere una emulsión especializada y técnicas de exposición.

El proceso de montaje de pantallas, también requiere una planta especializada, el método de insolación por láser se lleva a cabo utilizando solamente pantallas de metal. Las máquinas se fabrican en tamaños standard, marcando la anchura de los materiales a imprimir. La circunferencia de la pantalla marca la longitud de la impresión.

MÁQUINAS TIPO CARRUSELL:

Están basadas sobre el principio del marco con bisagras, al principio fueran diseñadas para la impresión multicolor para prendas deportivas, camisetas. El principio consiste en una base de impresiones múltiples que rotan sobre un pivote central. Por encima de cada plancha hay una cabeza de impresión (que también rota), esta cabeza de impresión, consiste en un marco que se sujeta a la parte posterior, sobre un ángulo en forma de V, donde se sujeta por medio de tornillo, así como la regleta, y la racla sujeto a otro mecanismo para efectuar la impresión que va de adelante hacia atrás o viceversa.

El ciclo de impresión empieza colocando el material sobre la plancha plana, se realiza la primera impresión o color, gira la plancha pasando por debajo a la segunda pantalla para efectuar el segundo color, y así sucesivamente hasta completar el ciclo, que puede ser de tantos colores como mesas de impresión.

También en las máquinas (carrusel) que se denominan así, por su giro en forma de un carrusel, entre planchas hay incorporados estaciones de secado de fases; infrarrojos y unidades de refrigeración, para así efectuar una buena impresión, sin que exista un mal uso de los materiales a imprimir (este tipo de máquinas se emplea, normalmente en impresiones textiles y prendas acabadas). También hay algunos modelos para otros materiales como papel o adhesivo, normalmente para estos materiales la plancha, está agujereada para realizar la sujeción de la prenda.

Cuando todos los colores están impresos, el material es transferido al túnel de secado donde termina de secar o curar por medio de radiaciones infrarrojos o gas. Estas máquinas se diseñan en distintos tamaños, con números de tableros, que normalmente van de 4 a 16 cuerpos. Pueden ser diseñadas con unos parámetros de producción y trabajos específicos. Últimamente están apareciendo máquinas que a las mesas modulares después de los cuatro o más colores se añaden unidades de prensa para barnices UV, si son necesarios.

sábado, 19 de febrero de 2011

Una política de la locura - François Tosquelles

François Tosquelles en Revisión de "QUIMERA" - Otoño de 1991 N° 19

Una política de la locura

François Tosquelles es un psiquiatra psicoanalista de origen catalán. Refugiado en Francia al fin de la guerra de España, trabajó desde 1940 en el hospital de Saint-Alban, en Monte Lozère. El texto que nos presenta aquí es la transcripción íntegra de una película, realizada en 1989, acerca de una entrevista con que fue el fundador de la Psicoterapia institucional. Su vida y su obra, atravesadas por la locura de la Historia, radicalmente influyeron la historia de la locura.

Lo que caracteriza el psicoanálisis, es que hay que inventarlo. El individuo no recuerda nada. Lo autorizamos a decir tonterías. Le decimos: "¡tontea, tontea mi pequeño! Esto se llama a asociar. Aquí nadie te juzga, puedes tontear, a tu gusto. "Yo, a la psiquiatría, la llamo Déconnaitrie. ¿Pero, mientras que el paciente está tonteando, qué hago? En el silencio o interviniendo - pero sobre todo en el silencio-, estoy tonteando a mi modo. Me dice palabras, frases. Escucho las inflexiones, las articulaciones, donde pone el acento, donde deja caer el acento como en la poesía. Asocio con mis propias tonterías, mis recuerdos personales, mis elaboraciones. Estoy casi adormecido, el está casi adormecido. Decimos al tipo "¡Tontea!" Pero esto no es verdad, se explaya, quiere tener razón, hace unas racionalizaciones, cuenta historias precisas de lo real: "mi padre por aquí, mi madre por ahí". Y jamás tontea. En cambio, yo, estoy obligado a tontear en su lugar. Y con esta tontería que hago - a partir del acento y a partir de la música de lo que dice, más que de sus palabras- lleno mi vientre. Y entonces, de cuando en cuando, me digo: ten, si le sacaba esto ahora, una pequeña interpretación…

Desde 1940, Saint-Alban devino el punto de referencia del movimiento de transformación de los asilos, luego el lugar de elaboración teórica y práctica de la Psicoterapia institucional. Ésta propone tratar la psicosis inspirándose en el pensamiento freudiano de la alienación individual y del análisis marxista del campo social.

Tosquelles se comprometerá de muy joven en la lucha antifascista, antes y durante la guerra de España, y luego en la Resistencia francesa.

Siempre tuve una teoría: un psiquiatra, para ser un buen psiquiatra, debe ser extranjero o hacer semblante de extranjero. Por esto, no es una coquetería de mi parte el hablar tan mal francés. Hace falta que el enfermo - o el tipo normal - haga un esfuerzo para comprenderme; están por lo tanto obligados a traducir y toman para conmigo una posición activa.

Hombre de convicción y de terreno, Tosquelles siempre evitó los beneficios y los inconvenientes de la notoriedad. ¿En ello que puede pensar de empresa, que con desprecio de su discreción, podría hacerle una publicidad tardía?

¿De su proyecto de hacer una película acerca de mi (sujeto)? Estoy de acuerdo. Esto debe halagarme en alguna parte. Pero, de hecho, es una tonteria. No es que ustedes sean tontos, no más que yo. Pero cuando uno intenta contar su propia historia, escribir sus memorias, explicar las cosas, como lo hace en la clínica psiquiátrica o psicoanalítica, lo que evoca, sin ser radicalmente falso, siempre es falso o falseado. A veces, ponemos el énfasis en una suerte de tono épico, como si fuéramos un héroe extraordinario y como si fuese gracias a nuestro empuje narcisísta mágico y nuestros valores espirituales caracteriológicos. Y, a veces, evocamos el pasado sobre un modo miserable. "¡Puta vida!" - es más claro. Héroe o cero (herós ou zéro), en suma.

Sin embargo, es indispensable para cada uno, tener un punto de vista acerca de su vida, de equivocarse, o de equivocar a los otros. Y el analista, por otra parte, no es tan ingenuo como, para que cuando su paciente le cuenta su vida, se sienta obligado a creerle. Sabe muy bien que está deformada, aunque sea muy sincero. La sinceridad puede ser lo peor de los vicios.

Tosquelles nació en Reus en 1912, 120 km al sur de Barcelona. Muy rápidamente va a padecer de este vicio que considera constitucional: la psiquiatría. Desde los siete años, va cada domingo con su padre al instituto Père Mata. Este lugar de cuidados para la locura es dirigido por el profesor Miró, un hombre de una gran cultura europea, apasionado por la fenomenología y por el psicoanálisis; tendrá sobre Tosquelles una profunda influencia.

Cataluña ya está, desde finales del siglo IXX, en plena afirmación nacional. Crece en el seno de una vida cultural, social y política intensa; clubs de lectura, cooperativas obreras, reuniones políticas con su padre. Aunque la lengua oficial era el castellano, aprendió todo en catalán.

Hablaba también el castellano, pero muy mal y aún peor de lo que hablo francés hoy. Como los Árabes. Cuando se vive en un país ocupado, uno habla naturalmente la lengua de los opresores, pero la deforma. Hablamos "un poco a lo negro" (petit negre), como decimos aquí. Allá abajo, decíamos "hablar municipal" porque había unos colaboradores catalanes que estaban empleados por el Estado español y que por supuesto hablaban el castellano. Entonces, imitábamos estos imbéciles que hablaban tan mal el castellano.

En 1927, Tosquelles comienza sus estudios de medicina; tiene quince años. España vive entonces bajo la realeza y, desde 1921, bajo la dictadura de Primo de Rivera. Los catalanes no pueden mas que ser rebeldes. La vida política catalana es animada por la lucha contra la dictadura. Una alianza frágil reúne a los anarquistas de la CNT y del FAI, la Frente comunista catalano-balear y su emanación clandestina, el BOC, Bloque obrero y campesino, al cual Tosquelles pertenece y el cual ya desarrolla un comunismo extranjero para la línea oficial del PCE.

Era miembro de la Federación catalano-balear. Stalin, en cierto momento, nos envió un tipo, un Negro al que se llamaba Bréa. Me acordaré siempre de estos emisarios clandestinos, oficiales soviéticos de control. Este tipo quería que fuésemos a Madrid, que hiciésemos propaganda en España - con la monarquía, con los militares al poder - y qué dijésemos: “todo-el-poder-a-los-soviéticos”. Ningún republicano, ningún anarquista, ningún socialista, nada. “Todo el poder a los soviéticos”

Entonces, fuimos dos o tres - no el Partido, porque no lo hubiese hecho oficialmente, le escribimos a Stalin: "Nuestro querido camarada, usted es un Guía muy importante, pero usted no comprende lo que pasa aquí. En España, no hay soviéticos. Entonces, decir "todo-el-poder-a-los-soviéticos" realmente es dar la razón a los militares y al rey. Una tontería. Peor. Por otro lado no vamos a hablar castellano porque ellos (les castillans) son nuestros opresores. Si usted quiere una propaganda que se parezca a "todo-el-poder-a-los-soviéticos", haría falta que usted dijera “todo-el-poder-a-los- penas". Los penas son las tabernas, las discusiones de tabernas, esos que hacen la guerra en los cafés. En otro tiempo, cuando se iba al café, ya sea en Francia o en España, pasábamos allí toda la jornada; porque lo más importante, era trabajar lo menos posible. Así, tan pronto como se deja de trabajar, hay que ir al café. No se va allá para emborracharse, ni formar partidos, sino para discutir. Había unos tipos de derecha, del centro, de izquierda y hablábamos durante horas para reformar el mundo.

En 1931, gracias a la lucha de los catalanes, la República es proclamada en Barcelona antes de serlo en el resto de España. 1931-1936 es un período de gran creatividad popular. Pablo Casals desarrolla sus conciertos obreros catalanes. Todas las ideas recibidas y las jerarquías fueron puestas en juego.

En 1935, Tosquelles ya es psiquiatra del instituto Père Mata, de Reus, cuando participa en la creación del POUM, partido Obrero de Unificación Marxista, que es el único que denuncia los procesos de Moscú. Los numerosos refugiados que evitan el nazismo lo reúnen. El hotel Falcon, sobre las ramblas, es la sede del POUM. Será más tarde, para sus militantes, una prisión.


Desde el 1931, los psicoanalistas que dejan Berlín y los países de Europa central van a instalarse en Barcelona.

Olvidamos esta pequeña Viena que fue Barcelona entre 1931 y 1936. Rindo homenaje aquí al profesor Miró y a este conjunto de psiquiatras y de psicoanalistas de las escuelas más diversas, que las angustias paranoides encarnadas por el nazismo trajeron a esta ciudad: Szandor Reminger, Landsberg, Strauss, Brachfeld y otros. "

Entre estos emigrados, Tosquelles encuentra, acoge y protege al que se será pronto, a pesar de la barrera de la lengua, su psicoanalista: Szandor Reminger.
En 1933, tuve otitis y mi analista vino visitarme. Un día, mi padre llega también. Le presentamos a mi analista y le dice más o menos esto: - ¿cómo puede analizar a mi hijo, hablando tan mal catalán y tan mal español?
Mi analista le responde:
- Basta con estar quince días en Barcelona para comprender la mitad del catalán.
- ¿La mitad? Le dice mi padre. Yo sabía que ustedes, los hombres de Europa central, tienen facilidad para los idiomas, pero tanto como eso, lo ignoraba. - si, la mitad, continúa mi analista, porque los catalanes, cada dos palabras dicen "me cago en deu" o “mierda". Es suficiente comprender estas dos palabras para saber la mitad del catalán.
Esperé un poco, antes de decirle a mi analista que debía mucho a este encuentro extra-analítico. Ya que fue ahí dónde comprendí que lo que cuenta no es tanto lo que dice el enfermo, sino el corte y la secuencia. Poner un punto - mierda-, o poner un punto y coma - "me cago en deu" -, es marcar secuencias. Y lo que es interesante, es escuchar las secuencias de esta música; lo que se dice dentro de ellas no tiene importancia. ¡No es poco!
En 1936 estalla la Guerra Civil. Tosquelles se mete en las milicias antifascistas del POUM y parte al frente de Aragón. Tiene 24 años. Todas sus ideas van a ser puestas a la prueba del fuego. Muy rápidamente el POUM se hace el blanco privilegiado del Partido comunista español, enteramente dependiente de Moscú; desde 1937 un gran número de sus militantes son asesinados o encarcelados. La guerra toma aspecto surrealista.

La ley del desarrollo surrealista de la guerra, es hay siempre lo imprevisto, lo inesperado; es decir, aquello que, precisamente, no sea susceptible de "ser puesto en ciencia”. La ciencia es un problema de comportamiento de ciertos tipos que la hacen una obsesión; quieren controlar todo por la ciencia. La guerra es incontrolable. Pero como dirían los surrealistas, aparecen cadáveres exquisitos, es decir lo imprevisto, las asociaciones libres, que no son puramente fantasiosas, son más reales que lo real. Pero, hablemos de la guerra. Insisto sobre el hecho de que no era cualquier guerra, sino de una guerra civil. La guerra civil, a diferencia de la guerra entre naciones, está en realción con la no homogeneidad del yo (moi). Cada uno de nosotros es hecho pedazos contra puestos, con uniones paradójicas y desuniones. La personalidad no está hecha como un bloque. Devendriá una estatua, en ese caso. ¿Qué hice en Aragón? No tenía mucha cantidad de enfermos; evitaba que fueran enviados a doscientos kilometros de la línea de frente; los curaba allí dónde se había desencadenado las cosas, en menos de quince kilómetros, según un principio que podría parecerse a una política de sector. Si envías a un neurótico de guerra a ciento cincuenta kilometros de la línea de frente, haces un crónico. Puedes curarlo sólo cerca de la familia donde existieron los quilombos.

En lugar de curar a esos enfermos que no existían, tomé por costumbre curar a los médicos, para que esos tipos perdieran el miedo y sobre todo algo más importante que el miedo. La guerra civil conlleva a un cambio de perspectiva acerca del mundo. Los médicos, comúnmente, tienen en la cabeza la estabilidad de un burgués. Son pequeños o grandes burgueses que quieren vivir solos y ganar dinero, ser eruditos. Ahora bien, en una guerra civil como la nuestra, era necesario que el médico pudiera admitir un cambio de perspectiva sobre el mundo; qué pudiera admitir que son los clientes quienes determinan su clientela, y que él no es del todo pudiente. Así, me ocupé de la psicoterapia de hombres normales para evitar la crisis. No se puede hacer psiquiatría ni en un sector ni en un hospital si se conserva una ideología burguesa e individualista. Un buen ciudadano es incapaz de hacer psiquiatría. La psiquiatría conlleva una anti-cultura, es decir, una cultura que tiene otra perspectiva que la del sujeto. Su naturaleza no tiene importancia. Eso es lo que aprendí en esos primeros años.
El profesor Mira obtiene contra la opinión del Partido comunista, el mantenimiento de los servicios psiquiátricos de la Armada y la organización de los sectores, tanto sobre la línea de frente como en la retaguardia. Tosquelles es nombrado médico-jefe de los servicios psiquiátricos del ejército. Es enviado sobre el frente del sur, que se extiende de Valencia a Alméria, pasando por Madrid.
Crea una comunidad terapéutica en Almodovar del Campo y organiza el reclutamiento del personal curador, evitando incluir allí a psiquiatras que, según él, tienen una verdadera fobia a la locura.

Como debía hacer la selección para el ejército, la primera cosa que hice fue elegir para mí. La caridad bien comprendida comienza con uno mismo. Escogí a abogados que tenían miedo ir a la guerra y que jamás habían tratado a un loco, pintores, hombres de letras, putas. ¡en serio! Amenacé con cerrar los prostibulos (ya prohibidos, pero que funcionaban como en todas partes), salvo que se encontraran allí tres o cuatro putas que conocieran bien a los hombres y que prefirieran convertirse en enfermeras - a condición de no acostarse con los enfermos. Les garantizaba no cerrar sus lugares, si podía enviarles a los soldados. Estas casas de prostitución se convirtieron en anexos del servicio de psiquiatría. Algunas de estas putas se convirtieron en enfermeras de la Tonnere de Dieu. ¿Es extraordinario, no? Y como debido a su práctica con hombres, sabían que todo el mundo estaba loco - hasta los hombres que van a las putas-, su formación profesional era rápida. En un mes, una puta, un abogado o un cura devenían alguien extraordinario.

Así, todas mis actividades fueron una organización del sector y de las comunidades terapéuticas, una acción cerca de los políticos locales, cerca de los tipos que representaban algún poder en el país. ¡Eso es, la actividad de sector!
Marzo de 1939 ve la caída de la República española. Tosquelles procura entonces huir de Andalucía. Consigue pasar en Francia gracias a un operativo montado por su mujer, Hélène.

Cuando entré en Francia, tenía la certeza que se podía hacer una buena psiquiatría. No certeza teórica sino una certeza práctica.

Llega al campo de Sept-Fons, uno de esos multiples lugares concentracionales colocados por la administración francesa para concentrar a los 450 000 refugiados españoles. Las condiciones de miseria allí son atroces; muchos mueren de hambre, o de epidemias diversas, otros se suicidan. Tosquelles crea allí un servicio de psiquiatría.
En este servicio también, era muy cómico. Una vez más, había unos militantes políticos, pintores, guitarristas... Había sólo un enfermero psiquiátrico; todos los demás eran gente normal. Esto fue muy eficaz, creé un servicio. Creo que es uno de los lugares donde hice buena psiquiatría, en este campo de concentración, en el lodo. Era magnífico. Y por otra parte, nos servíamos de eso para provocar escapes… historias como esas.
A menudo se ignora que los republicanos españoles que se escaparon de campos crearon el armazón de la resistencia en todo el sudoeste de Francia.
Tosquelles llega a Saint-Alban. A la diversidad de los enfermos se añade la de los refugiados, los inmigrados clandestinos que encuentran allí un lugar de acogida y de complicidad. Entre ellos Tzara, Eluard, Canguilhem, Matarasso, Bardach y otros más.
Aún cuando es el médico-jefe y ya celebre en su país, la administración le concede a este extranjero sólo el puesto y el sueldo de un enfermero-asistente. Es en condiciones más que precarias que Tosquelles va pues a aplicarse a la transformación del hospital.
Llegué a Saint-Aban el 6 de enero de 1940.
Antes de hablar de este período, querría decir algunas palabras sobre la situación cultural e ideológica, en la post-guerra de España, franceses miembros o no (es similar) del Partido comunista, es decir los franceses comunes. A mi parecer, todos experimentaron un sentimiento de culpabilidad muy importante a causa de la no intervención de Francia en la guerra de España. Se dieron cuenta, a posteriori, que si el gobierno o los obreros franceses hubieran apoyado a la República, si hubieran convertido el movimiento del Frente popular en movimiento revolucionario - y no en reivindicación de las vacaciones pagas-, toda la historia del mundo se hubiese desarrollado de manera diferente. Pero es como la nariz de Cleopatra. Las cosas son como son. La inmensa mayoría de los franceses - y sobre todo los que tenían un ideal de libertad - se sintieron muy culpables frente a los acontecimientos de la guerra. En Saint-Alban, por ejemplo, Eluard, Bonnafé, Cuerdas, Chambrun y muchos otros, los que eran miembro del Partido comunista, se comportaban conmigo como si fueran culpables. Se aliviaban ayudándome.
Esta culpabilidad social colectiva francesa frente a la revolución española fue muy importante, y yo salí beneficiado. Todo el mundo me ayudaba. Así como usted mismo, viene a decirme: "¡mi pobre Tosquelles, cuanto sufrió usted! ! Hay que ayudarle. Hace falta que usted tome de nuevo las riendas de su vida. No te deprimas porque perdiste la guerra. ¡Una perdida, diez de las recobradas! "
Paul Eluard permaneció durante cierto tiempo en Saint-Alban.
Eluard, era un ángel, la encajadura (dentelle es encaje, aquí la palabra es dentelliere) de la palabra. Forzaba de la voz cada día porque hacía frío. Eluard era un niño que tenía frío, y Su madre debía envolverle en mantas calientes. Para él, la ropa blanca, era la palabra. Se envolvía en palabras cálidas.
Poema de Paul Eluard extrae de Memorias de la casa de los locos, colección escrita a Saint-Alban durante Resistencia:
"Este cementerio dado a luz por la luna
Entre dos vacíos de cielo negro
Este cementerio, archipiélago de la memoria
Vive de viento loco y agudo en ruina.
Trescientas tumbas ordenadas de tierra desnuda
Para trescientos muertos enmascarados por tierra
Las cruces sin nombre, cuerpo de misterio
La tierra apagada y el hombre desaparecido.
Los desconocidos salieron de la prisión
Cubiertos de ausencia y descalzados
No teniendo nada que esperar
Los desconocidos murieron en la prisión.
Su cementerio es un lugar sin razón. "

Aún antes de la llegada de Lucien Bonnafé, nombrado médico-jefe en 1943, el hospital devino un lugar abierto al encuentro y a la confrontación. El psicoanálisis, el comunismo y el surrealismo, durante los años críticos de pétainisme, van a alimentar reuniones casi permanentes. Por la noche, esperando a un visitante o un destacamento armado (en frances parachutage d’armes), organizando la curación de los heridos o preparando ediciones clandestinas, esas reuniones ponían en marcha el mundo del asilo, ya se ocupaban de "curar la vida". Fue la Sociedad de Gévaudan, el nombre de la célebre e inasequible bestia.
Nacío de la resistencia contra el opresor. Mientras no hay barreras, obstáculo más o menos violento, no se percibe la tontería de la vida normal, que corre, que es un poco como las aguas estancadas. Entonces se organizan modos de rodeo y de resistencia para poder simplemente vivir. Por supuesto, la Resistencia es un hecho político situado, luego de la guerra, en 1940. Quiero decir, luego del debacle. Porque si no hubiera habido un debacle, no habría habido un despertar de Saint-Aban. La Resistencia, es la confluencia, en Saint-Aban, de historias y de personas muy diferentes.
Era ya un extranjero en Saint-Aban, un campesino del Danube. Pero es la Resistencia que, más allá de la diversidad que imponen los enfermos, crea la variedad del entorno, aquella de los curadores, que por otra parte eran "curadores-curados".
Las religiosas, durante un tiempo separadas del mundo, fueron recuperadas en los cimientos de una sociedad revuelta por la guerra. Ellos curaban a los heridos de la Resistencia.
Tuve dos especialidades: la de convertir a los comunistas en comunistas y a las religiosas en religiosas. Porque la inmensa mayoría de los católicos no son católicos. No tengo nada contra el hecho que se sea católico o comunista. Estoy contra los que se dicen comunistas y los que son radical-socialistas o funcionarios públicos; y contra las religiosas (monjas) que creen serlo, mientras que son sólo funcionarios de la Iglesia.
Una parte de mi oficio consistió en convertir a los individuos en aquello que realmente son, más allá de lo que parecen, de lo que creen que ellos ser, de su yo ideal".
Los enfermos ellos mismos estuvieron confrontados con la realidad de la guerra y sabían que en el tercer piso del castillo se escondían miembros de la Resistencia.
Ellos estaban escondidos como aquellos. ¡La palabra asilo está muy buena! Prefiero la palabra asilo al del hospital psiquiátrico. No sabemos lo que esto significa, hospital psiquiátrico. Asilo quiere decir que alguien puede refugiarse o que a alguien se lo refugia allí por la fuerza. Gentis dijo que a los muros del asilo, cada uno las llevaba dentro de sí. Es como una distancia protectora, el clivaje (hendidura) de "Melanie Klein”. Así, los muros protegían a los enfermos de los perjuicios de la sociedad.
Hélène Tosquelles acababa de llegar a Saint-Alban, después de haber atravesado los Pirineos sola con su primer hijo. Saint-Alban fue uno de los pocos, sino el único hospital psiquiátrico en Francia dónde no hizo estragos la hambruna, este "exterminio silencioso" que mató más de 30000 enfermos mentales durante la guerra.
Así como remarca a Jean Oury, la cuestión de la supervivencia fue completamente didáctica. Los enfermos, las enfermeras mismas y hasta el contador o los médicos llevaban la lucha contra el hambre, salían del hospital, iban a casa de los campesinos buscar mantequilla y nabos, a cambio de algunos trabajos.
Pusimos a los enfermos en contacto con el exterior, no para dar guerra pero para hacer un mercado negro. Organizamos exposiciones de champignons para enseñarles a recogerlos. Y así como existían unas tarjetas de alimentación para tuberculosos, inventamos un servicio de tuberculosos. Cuando un tipo comenzaba a tener edemas de carencia, rápidamente le hacíamos un diagnóstico de tuberculosis. Existe todo un encadenamiento de cosas que hizo que, finalmente la guerra no hizo mas que llegar en un buen momento… y la Resistencia tampoco.
En 1940, Saint-Alban es un lugar miserable, sucio y superpoblado. Los enfermos salen de esto rara vez. Una veintena de guardianes y algunas hermanas aseguran latí surveillance y la supervivencia.
La primera paradoja: es en el asilo vetusto de un departamento (es desheredado pero pienso que podria ser abandonado la palabra a usar) deshérité que va a elaborarse la Psicoterapia institucional.
La apuesta, conocida como imposible, era curar a los psicóticos con los medios del psicoanálisis. Sin diván, sin contrato impuesto de palabra. Y allí dónde se encuentran en cantidad, hospitales y otros lugares de separación y de segregación.
Segunda Ruptura: el hospital segrega a su propia patología, confina curadores y curados en la cronicidad. Es él a quien hay que urgentemente tratar. Derribar los muros, quitar los barrotes, suprimir las cerraduras.
Esto no es suficiente. Hay que analizar, pero sobre todo combatir los poderes, las jerarquías, las costumbres, las feudalidades locales, los corporativismos.
“Nada se cae de maduro", todo es pretexto de reuniones. Cada uno debe ser consultado, cada uno puede decidir. No simple inquietud de democracia, pero conquista progresiva de la palabra, aprendizaje recíproco del respeto. Los enfermos deben haber agarrado sobre sus condiciones de estancia y de cuidados, sobre los derechos de cambios, de expresión y de circulación.
El tercer principio, de revolución permanente: el trabajo jamás se acaba, que transforma un establecimiento de cuidados en institución, un equipo curador en un colectivo. Es la elaboración constante de los medios materiales y sociales, condiciones concientes e inconscientes de una psicoterapia. Y ésta no es el hecho de los médicos solos o los especialistas, sino de una agenciamiento complejo donde los enfermos mismos tienen un papel primordial.
El hombre es un tipo que va de un espacio al otro. No puede quedarse todo el tiempo en el mismo espacio. Es decir que el hombre es todos los días un peregrino, un tipo que va de un lugar a otro. Lo importante, es este trayecto.
El Club era un lugar en el cual, la gente que se encontraba en diferentes sectores del hospital podía encontrarse y establecer relaciones con lo desconocido, lo inhabitual, lo sorprendente a veces. A partir de aquel momento, su discurso y sus acciones no quedaban paralizadas por la vida interna del sector ¡lo importante que es liberarse de la opresión fatal, característica del jefe del sector!. Finalmente el psiquiatra no hace más que volver a todo el mundo preso de la psicopatología particular de su carácter. Es por eso que hace falta - como se dice en La Borde - qué hubiera una libertad de caminata, que se pueda ir de un lugar a otro. Sin este vagabundeo, este "derecho al vagabundeo" – como Gentis lo proclamó un día-, no sabríamos hablar de Derechos del hombre. El primer derecho del hombre es el derecho al vagabundeo.
El Club era un lugar donde los vagabundos podían encontrarse, el lugar de una práctica y de una teorización del vagabundeo, de la fragmentación, de la deconstrucción-reconstrucción. Primero hay que primero Separarse de alguna parte para ir por otro lado, diferenciarse para encontrar a los otros, los elementos o las cosas... El Club es un sistema autogestor, Si se quiere utilizar un cierto lenguaje. Nos ejercitamos en la autogestión, en su práctica. Una de sus actividades principales fue el comité de redacción del periódico, el lugar de psicoterapia colectiva más importante del hospital. Este periódico se llamaba “Le Trait d´Union”.
Una sesión del comité de redacción fue filmada por Mario Ruspoli en una película dedicada a la experiencia de Saint-Aban: imágenes de la locura. Un paciente toma la palabra:
- ¿Usted lo tiene, este poema que le ofrecí? Voy a leerlo, si usted quiere. Este se llama La Victorie de la samothrace. Es por esto que se dijo que yo estaba loco.
"Hiende el azul. Viéndola,
es difícil de creer que haya salido
de la mano de los hombres.
No porque el hombre no sea capaz de ser admirable,
pero - y no sé de donde me viene
esta certeza-, hay en ella algo
que sobrepasa la obra del hombre. Un trazo,
una línea, una luz que sale de ella, retorna
y le irradia. No es creada, ella crea.
Nadie querría decir
que la montaña Sainte-Victoire, donde Cezanne
paseó su admirable mirada,
sea su obra.
Pero La Victorie de la samothrace, ella,
pudo salir sólo de la mano de los Dioses. "

El arte bruto es la producción espontánea de los enfermos. La mayoría de las veces, es algo que hicieron solos. Además, cuando yo llegué a Saint-Alban, Forestier, al que todo el mundo conoce, ya lo había inventado. En aquella época, en el hospital, aún cuando había muros, abríamos totalmente las puertas una vez a la semana. Los campesinos que iban a la feria lo atravesaban con sus vacas, para no cansarse. Forestier hacía sus barcos, sus pequeños soldaditos, ponía un muestrario sobre el camino, y la gente de la Lôzère, pasando, le cambiaba sus obras por un paquete de cigarrillos o algunos céntimos. Le compraban el arte bruto. Este arte, es importante convertirlo en mercancía. En lo que se llamó, sin razón, la "socialización", hay que saber sobrepasar el exhibicionismo para encontrar el otro. No está tan mal exhibirse. Hoy estoy en tren de exhibirme; estoy contento, porque esto me permite encontrarlos.
En LA fete prisonniere, la película realizada por Mario Ruspoli en el hospital de Saint-Aban, un paciente se pasea en el baile anual diciendo:
- no tengo a nadie en el mundo. Estoy solo. Posiblemente estoy un poco loco, si se quiere. Pero verdaderamente me pregunto si existen los locos, si hay unos enfermos mentales por todas partes. No creo. Ellos quizás se olvidaron del mundo, abandonados por todo el mundo.
¡Cuando se pasea en todas partes, lo que cuenta no es la cabeza, sino los pies! Hay que saber donde se pone los pies. Son los grandes lectores del mapa del mundo, de la geografía. ¡No es con la cabeza con lo que marchas! Los pies son el lugar del que devendrá el tono. Es por eso que toda madre comienza por hacer cosquillas a los pies. Se trata de tenerse en pie, de hacer una distribución del tono para ir alguna parte. ¡Pero es con los pies que tú vas, no con la cabeza!
De la experiencia de Saint-Alban, podríamos retener la impresión de que la vida privada de los curadores debe fundirse con su vida profesional.
¿Acaso la psicoterapia institucional prescribe vivir con los locos?
Tu sabes, es como las historias de amor. Hay unos actos de amor donde una vez muy rápida es suficiente para quedarse toda la vida. Hay que vivir con los enfermos; pero no es porque quedarse en el hospital psiquiátrico día y noche, que se vive con los enfermos. Yo vivo todo el tiempo con ellos, los habito, me habitan. Mis primeros enfermos están todavía vivos en mí. El mejor modo de vivir con ellos, es posiblemente poder el separarse.
En Saint-Alban, no había un solo enfermo agitado en 1950, aun cuando no se utilizaba ningún medicamento contra la agitación. Nos ocupábamos de la red. Desgraciadamente, entre 1950 y 1960, descubrieron lo que se llama los calmantes, o algo así. A partir de aquel momento, los psiquiatrías dijeron:"¡Guau ! No es necesario preocuparse más de la relación, del narcisismo, del erotismo" - de la redecilla, en cierto modo. "Es suficiente con dar la píldora". Cayeron en esta trampa, de muy buena gana. Estaban contentos: "Ahora, gracias a los calmantes, podremos relacionarnos con la "persona" del enfermo y podremos hablar como en la escuela: "¡vaya a la derecha, vaya a la izquierda, vaya arriba!"... Por fin, era hacer al pastor a bastonazos.
Después de Saint-Alban, la psicoterapia institucional encontró cabida en numerosos establecimientos públicos o privados.
De esos diversos hogares de cura y de investigación principalmente centrados sobre el tratamiento de las psicosis, la clínica de La Borde, con Jean Oury y Félix Guattari, es sin duda alguna, para Tosquelles, el lugar que mejor siguió su camino.
Es curioso pero, en Francia, me volví un francés ilustre, Caballero de la Salud Pública o no sé que... Y en mi casa, en España, allí dónde se me hubiese matado, me volví un Hijo ilustre. Francés, pero Hijo ilustre de Reus. Los mismos tipos que me hubiesen matado me condecoraron. Si fuese a instalarme allá, me darian bastonazos. Jamás pretendí regresar en Reus. Tuve alguna eficacia, porque soy extranjero-catalán. Ya dije que era necesario ser simepre extranjero. Ahora, soy extranjero en Cataluña. Y es por eso que soy eficaz.
Tengo mucha más pena de la pérdida de Saint-Alban que de Cataluña o de España. Mis padres fueron enterrados en Saint-Alban. No soy partidario de honrar o de erigir tumbas... Pero la destrucción del cementerio de Saint-Alban y la desaparición de los cadáveres vivos de mi padre, de mi madre y de mi tía me hace daño al corazón. Sin embargo, esto me permite suponer perfectamente que se pueda hablar de Saint-Alban y de la Terapéutica institucional como si, yo, no hubiera existido.
"Soñábamos, hasta 1914 más o menos, con efecto saludable de la toma de conciencia. Decíamos que hacía falta que el sujeto pudiera devenir conciente de sus problemas inconscientes, desconocidos por él mismo. Tan pronto como la verdad tan conocida fuese formulada, el sufrimiento desaparecería. Antes de 1930, Freud se desencantó de este propósito y, yo también, Si tenía algo que profetizar, proyectaría que el proletariado puede quedar conectado sobre el inconsciente y no sobre la toma de conciencia."

Francois Tosquelles.

Traduccion del francés: Javier Macías

viernes, 18 de febrero de 2011

Aranceles a partir de Diciembre de 2010

Resolucion 2299

Ministerio de Salud
ARANCELES

Resolución 2299/2010
Actualización de los aranceles del Sistema de Prestaciones Básicas de Atención Integral a Favor
de las Personas con Discapacidad. Modifícase la Resolución Nº 57/10.
Bs. As., 28/12/2010
VISTO el expediente Nº 2002-20510/09-0 del registro del MINISTERIO DE SALUD, la Ley Nº
24.901, los Decretos Nros. 1193 del 8 de octubre de 1998 y 1277 del 23 de mayo de 2003 y las
Resoluciones Ministeriales Nros. 428 de fecha 23 de junio de 1999, 1749 de fecha 6 de diciembre de
2005, 1977 de fecha 20 de diciembre de 2006, 167 de fecha 14 de febrero de 2007, 767 de fecha 29 de
junio de 2007, 1030 de fecha 21 de agosto de 2007, 219 de fecha 26 de marzo de 2008, 1074 de fecha
26 de septiembre de 2008 y 314 de fecha 26 de marzo de 2009, 523 de fecha 26 de octubre de 2009 y
57 del 13 de enero de 2010, y
CONSIDERANDO:
Que la Ley mencionada en el VISTO instituye un SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE
ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD, contemplando
acciones de prevención, asistencia, promoción y protección, con el objeto de brindarles una cobertura
integral a sus necesidades y requerimientos.
Que por el artículo 1º de la Resolución Nº 428/99 del entonces MINISTERIO DE SALUD Y
ACCION SOCIAL, se aprobó el NOMENCLADOR DE PRESTACIONES BASICAS PARA
PERSONAS CON DISCAPACIDAD.
Que por el artículo 1º de la Resolución Nº 1749/2005 del entonces MINISTERIO DE SALUD Y
AMBIENTE, se procedió a readecuar los aranceles de las prestaciones del SISTEMA DE
PRESTACIONES BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON
DISCAPACIDAD.
Que por Resolución Nº 1977 de fecha 20 de diciembre de 2006 y Resolución Nº 167 de fecha 14 de
febrero de 2007 del MINISTERIO DE SALUD, se procedió a modificar la Resolución Nº 1749/05 del
entonces MINISTERIO DE SALUD Y AMBIENTE, readecuándose los aranceles de las prestaciones
del SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS
PERSONAS CON DISCAPACIDAD.
Que por Resolución Nº 767 de fecha 29 de junio de 2007 del MINISTERIO DE SALUD, se procedió
a modificar la Resolución Nº 1977/06 y el Artículo 1º de la Resolución Nº 167/07, readecuándose los
aranceles de las prestaciones del SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE ATENCION
INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD.
Que por Resolución Nº 1030 de fecha 21 de agosto de 2007 del MINISTERIO DE SALUD, se
sustituyó el artículo 1º de la Resolución Nº 767/07, incorporando las prestaciones Escolaridad Primaria
Jornada Simple y Escolaridad Primaria Jornada Doble, que no figuraban en el artículo sustituido, y sí
se encontraban agregadas en el Anexo I de dicha Resolución.
2
Que por Resolución Nº 219 de fecha 26 de marzo de 2008 del MINISTERIO DE SALUD, se
modificaron las resoluciones Nº 167/07 y 767/07 a fin de readecuar los aranceles de las prestaciones
del SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS
PERSONAS CON DISCAPACIDAD.
Que por Resolución 1074 de fecha 26 de septiembre de 2008 del MINISTERIO DE SALUD, se
modificó la resolución 219/2008 en sus artículos 1º y 2º a fin de readecuar los aranceles de las
prestaciones del SISTEMA DE PRETACIONES BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR
DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD incrementándolos para el período de septiembre de
2008 a agosto de 2009, consistente en un 12% aplicable sobre los aranceles vigentes, a partir del 1 de
septiembre al 30 de noviembre del corriente y a partir del 1 de diciembre de 2008 hasta el 31 de agosto
de 2009, la aplicación sobre estos últimos aranceles del 7,2% de incremento.
Que por resolución 314 de fecha 23 de marzo de 2009, del MINISTERIO DE SALUD, se modificó la
resolución 1074 de fecha 26 de septiembre de 2008, a fin de readecuar el arancel vigente del
SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS
PERSONAS CON DISCAPACIDAD respecto al valor de la prestación Transporte en un TREINTA
POR CIENTO (30%), quedando establecido el mismo en PESOS UNO CON SETENTA Y OCHO
CENTAVOS ($ 1.78.-) por KILOMETRO (Km).
Que por Resolución 523 de fecha 26 de octubre de 2009, del MINISTERIO DE SALUD, se procedió a
readecuar los aranceles de las prestaciones del SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE
ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD en un QUINCE
COMA DOS POR CIENTO (15,2%) a partir del 1 de septiembre de 2009.
Que por Resolución 57 de fecha 13 de enero de 2010, del MINISTERIO DE SALUD, se procedió a
readecuar los aranceles de las prestaciones del SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE
ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD con un
incremento del CINCO POR CIENTO (5%) a partir del 01 de diciembre de 2009 y del CINCO POR
CIENTO (5%) a partir del 1 de abril de 2010. El valor diario de ALIMENTACION se incrementó
hasta PESOS CATORCE ($ 14.-) y el TRANSPORTE por kilómetro se incrementó en un DIEZ POR
CIENTO (10%), a partir del 1 de diciembre de 2009.
Que en reunión ordinaria del DIRECTORIO DEL SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE
ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD, de fecha 11 de
noviembre de 2010, se trató la adecuación de todos los aranceles establecidos.
Que en el Acta Nº 259 del citado Directorio, de fecha 11 de noviembre de 2010, se aprobó por
mayoría la propuesta de readecuación de los aranceles vigentes para las prestaciones en un QUINCE
POR CIENTO (15%) a partir del 1 de agosto de 2010 y de un DIEZ COMA CUATRO POR CIENTO
(10,4%) más a partir del 1 de diciembre de 2010.
Que todos los valores, que surgen de la aplicación de los porcentajes precedentemente indicados sobre
los aranceles vigentes, son referenciales y aplicables hasta los montos resultantes.
Que por resolución 145 del 18 de noviembre de 2010, de la Presidenta del DIRECTORIO DEL
SISTEMA DE PRESTACIONES BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS
PERSONAS CON DISCAPACIDAD, se resuelve solicitar al MINISTERIO DE SALUD la
readecuación de los aranceles vigentes establecidos en la Resolución Nº 57 de fecha 13 de enero de
2010 de este ministerio.
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Que en consecuencia, a la fecha resulta menester readecuar los aranceles fijados por la Resolución
Ministerial vigente, precedentemente indicada.
Que la DIRECCION GENERAL DE ASUNTOS JURIDICOS ha tomado la intervención de su
competencia.
Que la presente se dicta en uso de las facultades conferidas por la Ley de Ministerios (T.O. 1922) y sus
modificatorias.
Por ello,
EL MINISTRO DE SALUD
RESUELVE:
Artículo 1º — Modifícase la Resolución del MINISTERIO DE SALUD Nº 57, de fecha 13 de enero
de 2010, a fin de readecuar todos los aranceles vigentes del SISTEMA DE PRESTACIONES
BASICAS DE ATENCION INTEGRAL A FAVOR DE LAS PERSONAS CON DISCAPACIDAD
readecuándose el valor de las prestaciones de Hogar Permanente con Pre-Primaria, Hogar Permanente
con Primaria, Hogar Permanente con Formación Laboral, Hogar Lunes a Viernes con Pre-Primaria,
Hogar Lunes a Viernes con Primaria, Hogar Lunes a Viernes con Formación Laboral, Hogar Lunes a
Viernes con Centro de Educación Terapéutica, Hogar Lunes a Viernes con Centro de Día, Residencia
Lunes a Viernes, Residencia Permanente, Pequeño Hogar Lunes a Viernes, Pequeño hogar
Permanente, Centro de Día - Jornada Simple, Centro de Día Jornada Doble, Centro de Educación
Terapéutica - Jornada Simple, Centro de Educación Terapéutica - Jornada Doble, Hogar Lunes a
Viernes, Hogar Permanente, Hogar Permanente con Centro de Día, Hogar Permanente con Centro de
Educación Terapéutica, Escolaridad Pre – Primaria Jornada Simple, Escolaridad PrePrimaria Jornada
Doble, Escolaridad Primaria Jornada Simple, Escolaridad Primaria Jornada Doble, Escolaridad
Formación Laboral Jornada Simple, Escolaridad Formación Laboral Jornada Doble, Estimulación
Temprana, Prestaciones de Apoyo, Módulo de Apoyo a la Integración Escolar, Rehabilitación -
Módulo Integral Intensivo, Rehabilitación en todas sus modalidades, con un incremento del QUINCE
POR CIENTO (15%) a partir del 1 de agosto de 2010 según se detalla en el ANEXOS 1 y de un DIEZ
COMA CUATRO POR CIENTO (10,4%) más a partir del 1 de diciembre de 2010 según se detalla en
el ANEXOS 2 los que forman parte integrante de la presente resolución.
Art. 2º — Todos los valores, que surgen de la aplicación de los porcentajes precedentemente
indicados sobre los aranceles que surgen de la resolución que por la presente se modifica, son
referenciales y aplicables hasta los montos resultantes.
Art. 3º — Los nuevos aranceles de las prestaciones dispuestos en la presente, regirán a partir de las
fechas que se indican el artículo primero.
Art. 4º — Regístrese, comuníquese, publíquese, dése a la Dirección Nacional de Registro Oficial y
archívese. — Juan L. Manzur.